Si tu as déjà investi en crowdlending (ou P2P comme certains l’appellent), tu sais à quel point c’est frustrant de voir ton argent dormir sur ton compte au lieu de travailler pour toi. Ce phénomène porte un nom : le cash drag. J’ai déjà écrit un article détaillé sur la définition, les raisons de ce blocage et comment ca fonctionne, tu le trouveras en cliquant ici.
Ici, je te propose de creuser le sujet pour voir comment maximiser tes rendements en laissant ton argent travailler un maximum pour gagner plus d’intérêts : comment éviter ce piège et faire en sorte que ton argent soit investi en continu, sans trous d’air. Et surtout, sur quelles plateformes ça vaut encore le coup d’investir sans se retrouver à attendre que les prêts tombent.
I. Stratégies pour éviter le cash drag en crowdlending
1. Diversifier sur plusieurs plateformes P2P
Plus tu es exposé à une seule plateforme, plus tu risques de subir un blocage quand elle n’a plus assez de prêts disponibles. C’est ce qu’on voit par exemple avec Robocash ou PeerBerry : elles sont populaires, mais du coup, elles peinent parfois à suivre la demande, ce qui crée du cash drag, surtout en début de mois ou pendant certaines périodes creuses. Sur Swaper, c’est encore plus flagrant : malgré un taux de base à 14 %, le cash drag y est quasi permanent.
En diversifiant entre plusieurs plateformes avec des profils variés — par exemple HeavyFinance pour les prêts agricoles garantis, iuvo Group pour la stabilité, ou Income Marketplace pour le volume — tu lisses ce risque d’inactivité. Même si l’une ralentit, les autres peuvent prendre le relais.
Certaines plateformes comme Lendermarket ou Crowdpear, un peu moins connues, ont parfois des surplus de prêts à proposer. Et si tu es prêt à sortir temporairement du crowdlending, rien ne t’empêche de placer ton cash ailleurs (comme l’or ou les ETF) en attendant de meilleures conditions. Bref, ne pas mettre tous tes œufs dans le même panier, ça reste une des règles d’or, surtout quand le marché devient un peu bouché.
Par exemple, si tu vois que Robocash ou PeerBerry tournent à vide certains mois — ce qui arrive plus souvent qu’on le pense, surtout les lundis ou en fin de mois quand les prêts se font rares — tu peux te tourner vers des plateformes comme iuvo Group. Elle est moins médiatisée, mais depuis que je l’utilise, je n’ai jamais eu de cash drag, même quand les autres plateformes sont à l’arrêt. Income Marketplace est aussi une bonne solution quand tu veux du volume et des durées de prêts variées. Et si tu veux un truc plus original, tu as HeavyFinance pour les prêts agricoles ou Indemo pour investir dans des créances décotées sur le long terme.
Tu peux même jongler entre les approches : par exemple, parquer temporairement du cash sur Monefit SmartSaver (7 % avec retrait rapide), ou carrément explorer des plateformes comme Crowdpear ou Lendermarket qui ont souvent du stock prêt à être investi. Bref, si une plateforme te lâche, t’en as toujours une autre pour prendre le relais — à condition de rester un peu flexible.
2. Assouplir les critères d’investissement (avec prudence)
Je sais, c’est tentant de filtrer à fond : seulement les prêts à 12 %, avec buyback garanti, dans des pays que tu connais… mais à vouloir être trop exigeant, tu laisses passer beaucoup d’opportunités. C’est exactement ce qui m’est arrivé sur Esketit : après une baisse des taux proposés, mes portefeuilles automatisés sont restés bloqués car je leur demandais des prêts à 13 % minimum. Résultat ? Du cash drag, alors qu’en ajustant simplement mes critères à 11 %, j’ai pu réinvestir sans attendre.
Même chose sur Mintos : si tu laisses les filtres trop serrés, tu risques de tomber dans le piège du « tout ou rien ». Et vu la diversité des loan originators, il vaut mieux s’adapter selon les périodes. Sur iuvo Group, par exemple, j’ai constaté que certains types de prêts (auto ou hypothécaires) sont plus rares — si tu veux que ton portefeuille tourne à plein régime, il faut parfois ouvrir un peu les vannes.
Bref, l’idée c’est pas de tout accepter n’importe comment, mais d’être suffisamment souple pour capter ce qui passe. Mieux vaut un prêt à 10 % qui tourne que de l’argent à 0 % qui dort.
Essaie d’assouplir un ou deux critères pour voir ce que ça donne. Même un petit élargissement peut débloquer beaucoup plus d’options. Sur certaines plateformes comme PeerBerry ou Mintos, les filtres très précis peuvent t’exclure sans que tu t’en rendes compte de 80 % des prêts disponibles. Sur iuvo Group, les prêts auto et hypothécaires sont plus rares, donc si tu restes fixé uniquement sur ces types-là, tu risques d’attendre longtemps.
Un bon réflexe à avoir, c’est d’utiliser les simulateurs ou les outils internes quand la plateforme en propose. Par exemple, certaines t’indiquent combien de prêts correspondent à tes critères au moment où tu configures ton auto-invest. Si tu vois que ça te sort “aucune opportunité trouvée”, c’est peut-être le moment de revoir un peu ta copie.
Et n’oublie pas que les plateformes évoluent. Esketit, par exemple, a baissé ses taux à un moment donné, ce qui a obligé pas mal d’investisseurs (moi y compris) à revoir leur stratégie pour ne pas se retrouver bloqués. Dans ce genre de cas, mieux vaut un prêt à 10 % investi maintenant qu’un 13 % hypothétique dans trois semaines.
3. Activer et optimiser l’autoinvest sur les plateformes de crowdlending
L’autoinvest, c’est ton meilleur allié contre le cash drag — à condition qu’il soit bien configuré. Et là, tu peux vraiment faire la différence. Certaines plateformes comme PeerBerry ou Robocash placent les portefeuilles autoinvest dans une file d’attente aléatoire quand la demande est supérieure à l’offre. Du coup, au lieu de mettre 100 € dans un seul portefeuille, tu peux créer 10 portefeuilles identiques de 10 €. Tu augmentes tes chances d’attraper une part du gâteau, même quand il y a du monde à table.
Sur Income Marketplace, où il y a pas mal de volume, bien configurer ton autoinvest permet de capter les prêts les plus longs, ceux qui génèrent le moins de rotations et donc le moins de cash drag. Même chose chez iuvo Group : si tu veux rester actif sans avoir à passer tes journées à surveiller la plateforme, leur outil autoinvest est franchement efficace — à condition de bien maîtriser les filtres.
Et si tu cherches un placement simplifié, certains produits comme iuvoSAVE ou Monefit SmartSaver sont là pour ça. Tu déposes, ils investissent pour toi, et tu as une idée claire du rendement attendu. Ce n’est pas le plus rentable, mais ça fait le job pour éviter que ton cash glande entre deux cycles.
Voilà quelques astuces que tu peux envisager:
- Créer plusieurs petits portefeuilles auto au lieu d’un seul gros : sur PeerBerry ou Robocash, où les portefeuilles sont tirés au sort quand il y a plus d’argent dispo que de prêts, cette technique peut clairement augmenter tes chances d’être investi. Mieux vaut 10 portefeuilles de 10 € qu’un seul de 100 €.
- Vérifier que tu n’as pas des filtres trop restrictifs : sur Esketit, j’ai eu du cash drag juste parce que mes critères étaient trop exigeants après une baisse des taux. En élargissant un peu, même de 1 ou 2 %, tout est reparti.
- Réajuster la taille des bids : la règle recommandée par pas mal de plateformes (et même rappelée dans certains guides utilisateurs), c’est de ne pas investir plus de 1 % de ton portefeuille dans un seul prêt. Si tu envoies des micro-offres (genre 2 ou 3 €) sur un gros portefeuille, tu risques de ne jamais être servi. Faut trouver le bon équilibre selon ton capital et la taille des prêts proposés sur la plateforme.
4. Réinvestissement rapide des remboursements de prêts P2P
Les remboursements arrivent souvent en plusieurs fois sur le mois. Et selon la plateforme, ça peut vite s’accumuler : un petit remboursement ici, un autre là, puis encore un autre la semaine suivante. Sur Mintos, iuvo Group ou PeerBerry, c’est typique : les remboursements sont étalés dans le temps, et sans autoinvest ou réaction rapide, ton argent peut rester plusieurs jours sans rien faire. Et sur certaines plateformes comme Monefit SmartSaver ou iuvoSAVE, les intérêts sont parfois versés en fin de mois ou en une seule fois, ce qui te fait attendre un peu plus pour réinvestir.
Résultat : si tu ne fais pas gaffe ou si ton autoinvest est mal paramétré, tu perds en rendement. L’idéal, c’est que chaque euro retourné sur ton compte reparte bosser aussi vite qu’il est arrivé. Ça demande un petit suivi, mais à la longue, ça fait une vraie différence.
Là encore, l’autoinvest peut t’aider à ce que chaque centime reparte au boulot dès qu’il est dispo. Sur des plateformes comme iuvo Group ou Income Marketplace, j’ai remarqué que les portefeuilles bien configurés peuvent presque absorber automatiquement les remboursements au fur et à mesure qu’ils tombent, surtout si tu restes un peu flexible sur les critères. Sur Mintos, c’est encore plus important, car les remboursements peuvent parfois prendre du temps (surtout avec certains loan originators), donc mieux vaut que ton autoinvest soit prêt à dégainer dès que des prêts compatibles apparaissent. Et pour les solutions type iuvoSAVE ou Monefit SmartSaver, même si tu ne choisis pas manuellement les prêts, le fait que les fonds soient automatiquement alloués limite le temps passé en cash, à condition de respecter les délais de traitement annoncés par la plateforme. Bref, le but c’est que ton argent ne prenne jamais de pause prolongée.
5. Explorer les marchés secondaires
Toutes les plateformes ne le proposent pas, mais quand c’est le cas, c’est une excellente option : tu peux acheter des prêts déjà en cours, souvent à prix normal, voire avec une décote si tu tombes sur un investisseur pressé de revendre. Résultat : ton argent ne reste pas bloqué en attente d’une nouvelle émission, tu rentres direct dans le vif du sujet.
Sur Mintos, le marché secondaire est bien fourni et assez fluide — tu peux y trouver des prêts de qualité, parfois à des taux intéressants. iuvo Group a aussi un marché secondaire, avec une interface simple à utiliser. Income Marketplace et Twino en proposent également, avec parfois des offres à durée courte, ce qui peut dépanner quand tu veux redéployer ton cash vite fait.
C’est aussi une bonne stratégie pour lisser ton rendement : au lieu d’attendre que l’autoinvest fasse le job, tu peux aller chercher toi-même les prêts en cours, souvent encore couverts par des garanties. Et si tu cherches à sortir, c’est aussi le moyen de revendre — à condition de ne pas trop charger la décote, sinon personne n’achètera.
Bref, c’est une arme à double tranchant, mais bien utilisée, le marché secondaire te permet de garder ton argent actif presque en continu.
Petit warning quand même : vérifie bien le type de prêts mis en vente. Certains sont là parce qu’ils sont en retard ou en défaut, et c’est pas toujours évident à première vue. Sur Mintos par exemple, tu peux trouver des prêts à décote, mais parfois c’est tout simplement parce qu’ils sont en cours de recouvrement ou qu’ils ont dépassé les 60 jours de retard. Même principe sur le marché secondaire d’iuvo Group, où les infos sont là, mais il faut bien fouiller pour savoir si le prêt a pris du retard ou non.
Certains investisseurs se servent aussi du secondaire pour se débarrasser des prêts jugés trop risqués. Donc avant d’acheter, prends le temps de regarder l’historique du prêt, l’émetteur, le niveau de retard, et si une garantie est encore active. Et garde en tête que certaines plateformes ne proposent pas de rachat si tu rachètes un prêt en défaut. Bref, bonne opportunité… mais à manier avec des pincettes.
II. Quelles plateformes de crowdlending privilégier dans ta stratégie comtre le cash drag ?
C’est bien beau de vouloir optimiser, mais encore faut-il que la plateforme ait du stock de prêts à te proposer. Et ça, toutes ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines plateformes, même très populaires, se retrouvent régulièrement à sec. C’est notamment le cas de PeerBerry ou Robocash, où la demande est tellement forte que les investisseurs se marchent parfois sur les pieds pour placer leur argent. Résultat : cash drag quasi assuré si tu ne réagis pas vite.
À l’inverse, d’autres plateformes s’en sortent très bien sur ce point. Je pense à iuvo Group, où je n’ai jamais eu de fonds inutilisés depuis que j’y suis. Même chose sur Income Marketplace, qui combine un bon volume de prêts conso à long terme avec une excellente rotation. Et du côté des plateformes un peu plus discrètes comme Indemo, LANDE ou Fintown, on trouve aussi pas mal d’opportunités – souvent moins connues, mais justement plus accessibles.
Et puis tu as des solutions plus “parquées” comme Monefit SmartSaver ou iuvoSAVE, parfaites pour faire patienter ton cash quelques semaines sans le laisser dormir. En gros : pas besoin de viser uniquement les gros noms. Ce qui compte, c’est le bon équilibre entre disponibilité, rendement et régularité.
iuvo Group
Pas de cash drag constaté depuis que j’y suis, et c’est clairement l’un des gros points forts d’iuvo Group. Même quand d’autres plateformes comme PeerBerry ou Mintos sont à sec, ici mes fonds sont toujours investis sans attente. L’auto-invest est simple à configurer, fluide, et il permet de faire tourner le portefeuille en continu — à condition d’ajuster ses critères, surtout si tu veux éviter les périodes creuses sur certains types de prêts (comme les hypothécaires ou auto, plus rares).
Le rendement moyen tourne autour de 9 à 10 %, quoique mon rendement est bien plus élevé (inscrits-toi ici pour voir mes rendements et pour savoir comment je fais pour les obtenir) avec une garantie de rachat généralement à 60 jours, ce qui apporte un bon niveau de sécurité. Et si tu veux un placement encore plus passif, iuvo propose aussi iuvoSAVE, une solution type « Go & Grow » avec un rendement connu à l’avance (jusqu’à 7 %), utile pour placer ton cash sans prise de tête.
J’ai publié une analyse complète de la plateforme si tu veux creuser un peu plus, clique ici pour la voir. Et si tu veux y jeter un œil directement, tu peux consulter la plateforme ici.
Le seul vrai bémol, c’est la communication : en période de crise (comme pendant la guerre en Ukraine ou la crise Covid), la plateforme n’est pas toujours très réactive. Elle pourrait gagner en transparence sur ses performances globales ou sur les taux de défaut. Mais honnêtement, ça reste une valeur sûre, surtout si tu veux éviter le cash drag sans y passer trop de temps.
Income Marketplace
Beaucoup de prêts conso à moyen/long terme (jusqu’à 60 mois), bon rendement autour de 14 %. Très peu de cash drag en mars 2025 selon les dernières stats, ce qui en fait une des plateformes les plus efficaces pour garder ses fonds en mouvement. Income Marketplace offre un bon compromis entre rendement et régularité, avec une belle diversité dans les maturités et une rotation fluide des prêts. Si tu veux creuser un peu, j’ai prévu de faire un point plus détaillé sur la plateforme bientôt. Et si tu veux te faire une idée directe, tu peux aussi aller jeter un œil par toi-même en suivant ce lien.
Pour info, une analyse approfondie de la plateforme est en préparation, si tu es déjà inscrit à la newsletter, tu seras prévenu quand elle sortira.
Indemo
Moins connu mais excellent si tu veux varier, et avec une rentabilité potentielle énorme, regarde du coté de Indemo. Cette plateforme a un modele de fonctionnement un assez particulier, axé notamment sur les créances décotées, avec 15,1 % sur du long terme. Voire beaucoup plus. C’est une plateforme intéressante si tu cherches du rendement élevé avec des durées longues. Elle reste encore peu connue, donc la concurrence pour accéder aux prêts est moindre, ce qui limite le cash drag. J’ai fait une revue plus complète de la plateforme, que tu verras ici, et si tu veux voir à quoi elle ressemble, clique là.
Twino
Twino te propose des prêts conso à court et moyen terme, et un rendement plus que correct (en moyenne 12 %), plateforme stabilisée. La plateforme a connu quelques turbulences de gouvernance ces dernières années, mais semble avoir retrouvé une certaine stabilité. En dépit de ses problèmes sur le marché asiatique, qui représente une part marginale du portefeuille de Twino, dans l’ensemble ce dernier performe bien. Twino propose aussi des prêts adossés à des valeurs mobilières, ce qui peut être un plus pour ceux qui veulent un peu plus de sécurité. Si tu veux creuser, j’ai aussi fait un retour d’expérience complet dans cet article. Et tu peux consulter la plateforme ici.
Mintos
Autant Mintos présente des inconvénient difficiles à ignorer (et que j’aborde dans cet article), autant, quand on choisit bien les sociétés de prêt de la plateforme, la question du cash drag ne risque pas de se poser ici. EN plus du fait que tu peux atteindre une excellente rentabilité, tu peux diversifier à un niveau que tu ne trouveras nulle part ailleurs. L’éventail et la disponibilité des prêts sur cette plateforme est, actuellement, inégalée, et risque de le rester encore longtemps. Par contre j’insiste bien sur la necessité de bien choisir tes prêteurs. Pour ca, tu peux, entre autres, t’appuyer sur le systeme de notation des initiateurs de prêt directement sur la plateforme (le Mintos Risk Scoring). Pour aller un peu plus loin, tu peux aussi consulter le tuto complet de Mintos.
En revanche, si tu investis à l’aveugle dans tout ce qui passe, tu risques d’avoir des retards ou des problèmes de recouvrement. C’est clairement une plateforme où la vigilance est de mise. Mais, en soi, ca reste une plateforme de confiance. Si tu veux y jeter un œil directement, c’est par là.
III. Cas pratiques et outils utiles contre le cash drag
- Configure ton autoinvest avec soin : plusieurs petits portefeuilles valent souvent mieux qu’un seul gros (comme sur PeerBerry ou Robocash), ajuste la taille des offres selon la taille de ton portefeuille, et pense à assouplir les filtres si tu veux capter plus de volume. Certaines plateformes comme iuvo Group ou Income Marketplace permettent une gestion fine et flexible, et ça fait une vraie différence pour éviter les périodes à vide. Et si tu veux du 100 % passif, des options comme iuvoSAVE ou Monefit SmartSaver peuvent aussi faire le job.
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Suis tes performances avec un tableau Excel ou un outil comme Portfolio Performance. C’est le genre de petit réflexe qui te permet de garder une vue claire sur ton rendement net, de suivre l’impact réel du cash drag mois après mois, et de voir rapidement si une plateforme commence à ralentir. Personnellement, j’utilise Portfolio Performance depuis un moment, ça me permet de visualiser mes intérêts, le taux de rotation de mes fonds, et même d’identifier les périodes où mes investissements restent en attente. Et si tu veux aller plus loin, tu peux même croiser ces données avec les stats internes des plateformes comme Mintos ou iuvo Group, qui te permettent de télécharger des relevés complets pour affiner ton suivi.
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Vérifie régulièrement la disponibilité de prêts sur chaque plateforme (certains sites le listent en temps réel). Par exemple, Mintos, PeerBerry ou iuvo Group affichent en direct le volume de prêts disponibles, ce qui te permet de savoir rapidement si ton cash pourra être placé. Sur d’autres, comme Income Marketplace ou LANDE, tu peux te fier à l’interface utilisateur ou à des outils externes pour suivre les stocks. C’est aussi un bon indicateur de la santé de la plateforme : si les prêts disparaissent en quelques secondes ou qu’il n’y a plus rien à investir pendant plusieurs jours, c’est souvent un signe de cash drag latent. Donc garde un œil sur ces données, surtout si tu cherches à optimiser tes placements au jour le jour.
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Utilise les marchés secondaires pour ne jamais rester en cash plus de 2–3 jours. Sur des plateformes comme Mintos, iuvo Group, ou encore Twino, c’est souvent là que tu peux dénicher des prêts déjà en cours qui te permettent d’investir instantanément, sans passer par la file d’attente du marché primaire. Certains investisseurs y vendent aussi des prêts en retard ou moins rentables, donc reste vigilant : regarde bien les détails du prêt, le niveau de retard et la présence d’une garantie éventuelle. Mais bien utilisé, ce levier peut vraiment te sauver d’une période de cash drag prolongée, notamment quand l’autoinvest est à la traîne ou que la plateforme manque temporairement de prêts neufs.
Le mot de la fin, pour éviter le cash drag en crowdlending
Le cash drag, c’est un peu comme une fuite invisible dans ton rendement : tu ne le vois pas tout de suite, mais il finit par te coûter cher. Ce qui paraît anodin sur quelques jours peut finir par rogner plusieurs points de rendement sur l’année. Et pourtant, il existe plein de leviers simples à activer pour limiter cet effet : plateformes avec du stock, autoinvest bien paramétré, critères assouplis, ou encore utilisation du marché secondaire.
Les bonnes plateformes comme iuvo Group, Income Marketplace ou encore HeavyFinance font vraiment la différence, surtout en période de tension sur l’offre. Et certaines pratiques toutes bêtes, comme ajuster ton bid size ou utiliser plusieurs portefeuilles auto, peuvent avoir un gros impact sur ta capacité à garder ton argent investi.
Avec quelques bons réflexes (et les bonnes plateformes), tu peux vraiment optimiser chaque euro investi, même dans un contexte concurrentiel comme celui de 2025.
Si tu veux en savoir plus sur les plateformes que j’utilise ou recevoir des mise à jour régulières sur mes rendements, tu peux t’inscrire à ma newsletter en cliquant ici.