Tu vas le voir plus bas, Mintos rapporte de bonnes nouvelles, pour te plomber tout de suite derrière avec une autre qui passe mal. Mais cette plateforme est loin d’être la seule riche en actus. Il s’est passé seulement deux semaines depuis ma dernière mise à jour et c’est l’avalanche d’infos en crowdlending.
Entre bilans annuels, acquisitions stratégiques, évolutions réglementaires et campagnes de cashback bien senties, le printemps 2025 secoue le petit monde du crowdlending européen. Certaines plateformes consolident leur position, d’autres affrontent des retards de paiement ou des pertes financières, pendant que quelques-unes dévoilent des ambitions nouvelles.
Si tu veux rester à jour sans passer des heures à décortiquer les communiqués, voici un tour d’horizon complet et commenté des actualités les plus marquantes du moment.
Bondora : entre ajustements stratégiques et pressions réglementaires
La plateforme estonienne Bondora continue de tracer sa route dans un environnement de plus en plus exigeant, à la fois du côté réglementaire et opérationnel. Retour détaillé sur les dernières évolutions.
Rentabilité en baisse mais stabilité maintenue
En 2024, Bondora a enregistré un bénéfice net de 1,2 million d’euros, contre 3,4 millions en 2023. Une baisse marquée, que la plateforme explique par une modification comptable ponctuelle de son modèle de provision des frais perçus auprès des emprunteurs. Cette mise à jour, alignée sur la norme IFRS 9, s’inscrit dans la préparation à l’obtention d’une licence bancaire.
À noter au passage, que cette baisse ne reflète pas une détérioration du modèle économique, mais une exigence réglementaire liée à la transformation de Bondora en institution financière supervisée.
Malgré cela, la société reste rentable pour la huitième année consécutive, avec un chiffre d’affaires de 52,6 millions d’euros en 2024.
Une dépendance forte aux investisseurs particuliers
Au 31 décembre 2024, Bondora affichait 600 millions d’euros en prêts actifs et 567 millions d’euros de soldes investisseurs. Cela signifie que 94,5 % des prêts sont financés par les particuliers. C’est un choix assumé par l’équipe de direction, pour garantir la liquidité et la simplicité du produit Go & Grow, mais qui soulève des questions sur la résilience du modèle en cas de changement de comportement des investisseurs.
Volume de nouveaux prêts en recul
En avril 2025, la plateforme a vu ses volumes de prêts baisser de 37 % par rapport à mars, atteignant 19,16 millions d’euros. Ce recul s’explique par une réduction temporaire des dépenses marketing en début de mois. La tendance s’est cependant redressée fin avril, et Bondora indique être déjà revenue à son rythme habituel.
La répartition géographique reste dominée par la Finlande (13 M€), suivie des Pays-Bas (3 M€) et de l’Estonie (2,8 M€). La Lettonie et le Danemark ne constituent qu’une part marginale du portfeuille de Bondora, avec respectivement 295k€ et 816€. En même temps, le marché danois est encore tout jeune pour la plateforme.
Amendes et conformité réglementaire
Côté conformité, Bondora a récemment été sanctionnée à hauteur de 200 000 € par l’autorité de supervision financière estonienne. En cause : des prêts octroyés entre décembre 2023 et février 2024 sans évaluation adéquate de la solvabilité des emprunteurs. Bondora n’a pas contesté la décision et affirme avoir déjà renforcé ses processus internes.
Ce n’est pas une première : la plateforme avait déjà reçu une amende de 100 000 € en Finlande pour des intérêts supérieurs aux plafonds légaux entre 2019 et 2021. Des rappels clairs que le crowdlending n’échappe pas aux contraintes du secteur financier traditionnel.
Qualité de portefeuille et améliorations technologiques
Du côté des remboursements, 2024 a vu une nette amélioration des taux de recouvrement, notamment en Finlande, avec un gain de 50 % sur les soldes en défaut entre fin 2023 et décembre 2024. En Estonie, les performances restent stables et élevées.
Ces résultats s’expliquent aussi par une montée en puissance des outils internes de scoring et d’analyse, dans lesquels Bondora a fortement investi. Les coûts de développement IT capitalisés sont ainsi passés de 470 000 € à 3 millions d’euros, traduisant une stratégie claire : automatisation, rigueur, et anticipation réglementaire.
En résumé, Bondora reste un acteur solide mais sous tension. Si la plateforme continue d’attirer de nouveaux investisseurs et améliore la qualité de son portefeuille, elle doit désormais composer avec une pression réglementaire croissante et un besoin de diversification de ses sources de financement. Affaire à suivre de près.
Pour voir mon analsyse de la plateforme, clique ici.
Debitum: l’épreuve du feu avec Triple Dragon
C’est une première notable pour la plateforme Debitum, connue pour la rigueur de sa sélection de prêteurs : le prêteur Triple Dragon fait face à un retard de remboursements depuis le 21 avril 2025. Si le montant en jeu reste modéré à l’échelle de la plateforme, l’épisode mérite qu’on s’y attarde.
Un incident isolé… pour l’instant
Triple Dragon a manqué plusieurs paiements d’intérêts. Au total, 125 469,22 € sont en souffrance, incluant le capital, les intérêts dus et les pénalités de retard. Ce montant représente environ 0,55 % du portefeuille global de Debitum, ce qui reste limité, mais pas négligeable.
L’entreprise s’est engagée à rembourser l’intégralité de la somme avant le 20 mai. Si ce délai est respecté, l’incident serait considéré comme clos, e à quoi je m’attends personnellement.
Une réaction rapide et structurée
Ce retard a immédiatement déclenché l’intervention du comité de crédit de Debitum, qui suit le dossier de près. Un plan de redressement a été établi d’un commun accord avec Triple Dragon, avec une réunion de suivi programmée au 14 mai.
Debitum a également annoncé qu’une révision du Trust Score de Triple Dragon était en cours. L’évaluation de son éligibilité à rester sur la plateforme sera effectuée dans les semaines à venir. Le portefeuille total de Triple Dragon sur Debitum est estimé à 4,2 millions d’euros, ce qui en fait un acteur important.
Une communication saluée… malgré un bémol
Côté transparence, Debitum a été saluée pour sa communication proactive et exemplaire. Les informations sur le retard ont été partagées avec les investisseurs, et la plateforme a tenu à rassurer en mettant en avant les mesures prises.
Toutefois, un point de friction est apparu : certains utilisateurs ont regretté que les données sur ce retard n’étaient pas immédiatement visibles dans les statistiques publiques du site. L’auteur du suivi a confirmé de son côté que les chiffres sont bien affichés, mais leur lecture demande de la vigilance.
Ce type d’événement, même s’il reste contenu, est un bon rappel qu’aucune plateforme n’est à l’abri de tensions ponctuelles, même les plus solides sur le papier. Ce qui compte, c’est la capacité de réaction, la clarté de l’information, et la cohérence du suivi. Sur ces points, Debitum marque pour l’instant des points.
Pour voir mon analsyse de la plateforme Debitum, clique ici.
Esketit : retour en forme et nouveau record de portefeuille
Après quelques mois d’interrogations sur le rythme de sa croissance, Esketit semble bel et bien avoir relancé la machine. En avril 2025, la plateforme a enregistré une hausse de 2,5 millions d’euros de son portefeuille géré, s’inscrivant dans une dynamique positive amorcée en mars. Résultat : un nouveau record historique à 52 millions d’euros de fonds investisseurs sous gestion.
Ce rebond s’explique notamment par l’arrivée de nouveaux financements du côté de Mojo Capital, dont un prêt business à 10 % sur deux ans qui a retenu l’attention. Si cette tendance se confirme, certains investisseurs envisagent déjà d’augmenter temporairement leur allocation sur la plateforme.
Esketit reste dans le radar des plateformes à rendement attractif avec un taux de défaut sous les 10 %, ce qui est loin d’être anodin dans le contexte actuel.
Tu trouveras mon analsyse complète de la plateforme dans cet article.
Income Marketplace : forte croissance, mais équilibre encore fragile
L’année 2024 a été marquée par une croissance impressionnante pour Income, que ce soit en volume de placements ou en nombre d’investisseurs. Mais derrière ces bons chiffres, la rentabilité reste à atteindre, et la plateforme joue désormais une partie serrée pour assurer sa pérennité.
Une croissance solide sur (presque) tous les fronts
Côté activité, Income affiche une hausse de 77 % des encours investis, atteignant 19,1 millions d’euros, et une progression de 10 % du nombre d’investisseurs actifs, qui s’élève à 4 613. Le chiffre d’affaires grimpe aussi, avec 507 000 € en 2024, soit +17,5 % sur un an.
La plateforme a par ailleurs séduit son premier investisseur institutionnel, une étape symbolique pour un acteur encore jeune. Income continue d’étoffer son offre de prêts, notamment grâce à ITF Group AD, un prêteur performant dont les prêts affichent une hausse de 60 % du chiffre d’affaires et 74 % de bénéfice net. Plus de 38,8 millions d’euros de prêts ITF ont été financés via Income depuis leur lancement, générant plus d’1 million d’euros d’intérêts pour les investisseurs.
En avril 2025, un nouveau lot de prêts ITF a été mis en ligne sur le marché primaire, ce qui a motivé certains investisseurs à renforcer leur portefeuille.
Une rentabilité toujours hors de portée
Malgré cette dynamique, Income affiche une perte nette de 613 000 € en 2024, légèrement plus élevée que l’année précédente. En cause : des coûts d’acquisition clients élevés et des amortissements liés aux investissements récents. La plateforme indique qu’elle doit atteindre un portefeuille de 30 à 35 millions d’euros pour espérer atteindre le seuil de rentabilité.
À ce jour, les fonds propres sont négatifs, autour de –70 000 €, ce qui place Income dans une situation financièrement tendue. L’entreprise a d’ailleurs suspendu temporairement les paiements relais liés aux créances ClickCash, une mesure de précaution dans un contexte sous surveillance.
Une levée de fonds capitale en 2025
Pour sortir de cette zone rouge, Income prépare une nouvelle levée de fonds en 2025, considérée comme vitale pour assurer la continuité de l’activité. L’objectif est double : renforcer la structure financière de l’entreprise et accélérer la croissance du portefeuille de prêts éligibles.
En bref, Income coche de nombreuses cases en matière de croissance et de diversification, mais son modèle reste fragile à ce stade, en attente d’un passage au point mort. Pour les investisseurs, le risque semble aujourd’hui plus lié à la structure de la plateforme qu’à la performance des prêts eux-mêmes. Si tu as des fonds sur cette plateforme, je te suggère de garder l’oeil ouvert.
Pour une analsyse détaillée de la plateforme Income Marketplace, regarde ici.
Mintos : des recouvrements positifs et une annonce négative
La plateforme lettone Mintos fait beaucoup parler d’elle en ce moment – entre succès de recouvrement, perte financière et nouvelle politique tarifaire, les investisseurs ont de quoi se pencher sérieusement sur l’évolution du modèle.
Recouvrements : du progrès, sauf pour quelques cas problématiques
Les efforts de recouvrement de Mintos commencent à porter leurs fruits, du moins pour une partie significative des créances en souffrance. Voici les dernières nouvelles :
- Finko Ukraine : 100 % des 17M€ récupérés. Un succès total, pourtant largement passé inaperçu.
- Finko Armenien : rembourse régulièrement le solde restant (8,5M€), même si un recouvrement complet n’est pas attendu.
- GetBucks Botswana : un accord d’achat est signé, avec 4,5M€ attendus à court terme.
- Planet42 : 500k€ reçus récemment, mais 10M€ restent dus.
- Capital Service : 10,5M€ encore ouverts, mais le remboursement suit un planning d’amortissement régulier.
- Dozarplati (Russie) : commence à rembourser 300k€/mois sur une ardoise de 5M€.
- Monego : proche du dénouement, avec seulement 200k€ encore à recouvrer.
En revanche, Kviku et Wowwo posent toujours problème :
- Kviku : environ 38M€ gelés, dans l’attente d’un nouveau contrat de vente, qui reste suspendu à des incertitudes géopolitiques.
- Wowwo : 18,5M€ manquent à l’appel, et une décision judiciaire est attendue en mai.
Certains investisseurs commencent à percevoir les effets de ces recouvrements positifs sur leurs rendements. Et la plateforme s’appuie dessus pour justifier ses choix stratégiques récents.
Perte en 2024, mais des fondamentaux solides
Sur le plan financier, Mintos affiche une perte nette de 2,1M€ en 2024, après deux années bénéficiaires. Cette perte est principalement due à :
- des investissements lourds en systèmes IT,
- le développement de nouveaux produits,
- et une augmentation des effectifs.
Cela dit, les indicateurs de bilan sont rassurants :
- Ratio de fonds propres : 54 %
- Ratio de liquidité : 2,16 (record historique)
- Taux d’endettement : 0,85
- Levée de 2M€ auprès du fonds FlyCap pour renforcer les fonds propres
En comparaison, Mintos gère 700M€ de fonds investisseurs pour un chiffre d’affaires de seulement 12M€ – une performance jugée faible face à des plateformes comme Bondora (52,6M€ de CA pour 600M€ de portefeuille).
Une nouvelle commission qui passe mal
Pour renforcer ses revenus récurrents, Mintos introduit à partir du 16 mai 2025 une commission annuelle de 0,29 % sur les nouveaux investissements réalisés via les portefeuilles Custom Loans (Auto Invest classique).
Cette commission est calculée quotidiennement et prélevée chaque mois sur les soldes disponibles. Les investissements manuels et portefeuilles existants ne sont pas concernés.
Comme tu t’en doutes, cette décision est assez malvenue auprès des investisseurs. Selon Mintos, elle s’inscrit dans une logique de :
- financement des opérations de recouvrement,
- amélioration de la plateforme,
- lancement de nouveaux produits,
- et, plus globalement, retour à la rentabilité.
Mintos admet qu’augmenter les frais côté prêteurs est devenu difficile, d’où ce transfert partiel de la charge vers les investisseurs.
Pour voir mon analsyse de la plateforme Mintos, clique ici.
PeerBerry : une dynamique toujours soutenue
Avril 2025 a marqué deux étapes majeures dans l’histoire de PeerBerry :
- la barre des 100 000 investisseurs a été dépassée (précisément 101 250 comptes vérifiés),
- et le seuil symbolique des 3 milliards d’euros de prêts financés depuis le lancement a été franchi.
Rien qu’en avril, 1 656 nouveaux investisseurs ont rejoint la plateforme, qui a géré ce mois-là un volume d’investissement de 27,93 M€, pour un portefeuille total sous gestion de 116,37 M€. Depuis ses débuts, PeerBerry a versé 42,87 M€ d’intérêts à ses utilisateurs.
Ce développement s’accompagne d’une performance financière solide. En 2024, PeerBerry d.o.o. a réalisé un bénéfice net de 579 135 €, en hausse de 32 % par rapport à l’année précédente. Ces chiffres positifs devraient donner un nouvel élan à la plateforme, même si, précision importante, le rapport n’a pas été audité de manière indépendante.
Qualité de portefeuille et perspectives
La plateforme met en avant une qualité de portefeuille exemplaire, avec un taux de défaut signalé comme étant à 0 % au moment du reporting. Attention, par contre, un taux à 0% est comprendre uniquement du coté du portefeuille des investisseurs, parce que la garantie de rachat a toujours fonctionné jusqu’ici. Ce qui n’a rien à voir avec la performance du portefeuille des initiateurs de prêts dans lesquels on investi.
Cela dit, ce niveau de performance, combiné à une croissance continue de l’activité et du nombre d’utilisateurs, donne à PeerBerry un levier important pour poursuivre son expansion.
Justement, dans cette optique de développement, PeerBerry prévoit d’intégrer en mai un nouveau prêteur du groupe Aventus, en Pologne. Cette capacité à absorber de nouvelles sociétés de prêt, tout en maintenant un haut niveau de régularité des remboursements est un bon indicateur de solidité opérationnelle.
PeerBerry continue de jouer la carte de la croissance maîtrisée et de la transparence, avec des résultats publics et une base d’investisseurs en constante augmentation. Reste à voir si la plateforme saura maintenir cette dynamique dans un marché qui devient de plus en plus concurrentiel.
Pour une analsyse détaillée de la plateforme Peerberry, regarde ici.
LANDE : premier bénéfice annuel et stratégie prudente
Dans un contexte où plusieurs plateformes peinent à atteindre l’équilibre, LANDE tire son épingle du jeu avec un exercice 2024 marqué par son tout premier bénéfice annuel depuis son lancement il y a trois ans. La plateforme, spécialisée dans les prêts agricoles sécurisés, affiche un résultat net de 166 860 €, preuve que sa stratégie à long terme commence à porter ses fruits.
Des fondamentaux financiers solides
Le rapport financier 2024 présente des indicateurs particulièrement rassurants :
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Ratio de fonds propres : 88 %
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Ratio de liquidité : 2,5
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Taux d’endettement : 0,14 (considéré comme « quasiment optimal »)
Avec un total de bilan modeste de 677 000 €, LANDE montre qu’il est possible de croître de façon mesurée et rentable, sans avoir recours à l’endettement ni à des effets de levier importants. Cette approche est décrite comme « conservatrice et orientée vers la durabilité », un positionnement encore rare dans le paysage du crowdlending.
Les prêts proposés par LANDE, adossés à des garanties réelles (terrains, équipements agricoles), offrent en général des taux d’intérêt compris entre 11 % et 12 %, ce qui reste attractif pour les investisseurs en quête de rendement avec une couverture partielle du risque.
Un bémol à garder en tête : l’absence d’audit externe
Un point important à souligner : les comptes publiés par LANDE ne sont pas (encore) audités par un cabinet externe. Si les chiffres annoncés sont bons, ils reposent juste sur les déclarations de la plateforme. Je me doute qu’un rapport officiel et audité va bientot sortir, mais en attendant on n’a pas d’autre choix que de faire confiance à la plateforme.
Pour voir mon analsyse de la plateforme LANDE, clique ici.
Lendermarket : vers la fin des paiements en attente et un ajustement des taux
Les dernières nouvelles venues de Lendermarket sont encourageantes pour les investisseurs de la première heure qui ont connu des paiements en attente sur la version historique de la plateforme (LM 1.0). Récemment, le CEO Carles Federico a confirmé que ces retards ne concernaient plus aucun utilisateur sur la nouvelle version (LM 2.0).
Mieux encore, les paiements encore en souffrance devraient être soldés d’ici la fin de l’année 2025. Si le montant exact reste confidentiel, la plateforme laisse entendre qu’il ne s’agit pas d’une somme significative. Pour certains investisseurs, cette annonce fait renaître la perspective d’une clôture définitive de ce dossier long et sensible.
Une stratégie orientée vers l’avenir
Au-delà de cette régularisation, Lendermarket regarde désormais vers l’avant, avec plusieurs évolutions à prévoir :
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Introduction de nouveaux prêteurs sur la plateforme, ce qui pourrait contribuer à diversifier davantage l’offre et réduire la dépendance à ses originators internes.
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Réduction annoncée des taux d’intérêt d’au moins 1 % sur les prêts internes. Cela pourrait impacter les rendements futurs, et si tu veux sécuriser les taux actuellement plus élevés, tu serais bien inspiré d’agir sans tarder.
Malgré les difficultés passées, certains utilisateurs déclarent une expérience globalement positive, et soulignent qu’ils ne peuvent « pas se plaindre » de leur performance sur Lendermarket jusqu’à présent. Ai-je eu tort de me méfier?
Tu trouveras mon analsyse de la plateforme dans cet article.
Ventus Energy : troisième centrale acquise et rendements toujours au sommet
La plateforme lettone Ventus Energy continue de se faire remarquer en mai 2025, en combinant croissance tangible et incitations attractives pour les investisseurs.
Une troisième centrale rejoint le portefeuille
Le développement le plus marquant est l’acquisition d’un troisième site de production : la centrale Powerhouse Dambis, d’une puissance de 15 MW, en activité depuis 2018. Ce site, déjà rentable, vient renforcer les actifs réels exploités par la plateforme.
Le prix d’achat s’élève à 6,36M€, financé pour moitié par un prêteur institutionnel senior. Avec cette opération, Ventus Energy dispose désormais de trois centrales électriques opérationnelles, ce qui renforce la crédibilité de son modèle basé sur des projets concrets d’énergie durable.
Cashback et rendement élevé : l’appel du moment
Pour accompagner cette acquisition et stimuler l’investissement, la plateforme lance une opération de cashback à +5 % immédiat sur une sélection de projets :
- Powerhouse Atlasa – Phase 2
- Solar Park Kuldiga – Phase 2
Le bonus ne s’applique que sur les tranches signalées comme éligibles. Une belle opportunité pour toi si tu es en quête de rendement boosté sans attendre.
Côté performance, les projets actuels affichent un taux de rendement de 17 %, ce qui reste extrêmement élevé. Pour l’instant, 17 % + cashback, c’est une combinaison rare sur des projets tangibles d’énergie renouvelable.
Enfin, pour les nouveaux utilisateurs, un bonus de bienvenue de 1,0 % est toujours actif pour les investissements réalisés dans les 60 premiers jours
Tu trouveras mon analsyse de la plateforme Ventus dans cet article.
Les points-clés à retenir
En résumé, plusieurs tendances se dégagent sur ces dernières semaines :
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Bondora reste rentable mais subit une pression réglementaire croissante, avec une baisse de ses résultats liée à des ajustements comptables.
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Debitum fait face à un incident isolé avec Triple Dragon, géré de manière structurée et transparente.
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Esketit enregistre un rebond confirmé de son portefeuille et atteint un nouveau record.
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Income Marketplace affiche une forte croissance, mais reste déficitaire, en attente de rentabilité et dépendante d’une future levée de fonds.
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Mintos progresse sur plusieurs dossiers de recouvrement, mais introduit une commission mal perçue, sur fond de pertes financières en 2024.
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PeerBerry franchit le cap des 100 000 investisseurs et des 3 milliards financés, tout en maintenant une performance stable.
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LANDE atteint pour la première fois l’équilibre, avec des indicateurs financiers solides mais sans audit externe.
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Lendermarket prévoit la fin définitive des paiements en attente en 2025 et anticipe une baisse des taux sur ses prêts internes.
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Ventus Energy renforce ses actifs avec une troisième centrale et propose des projets à haut rendement, boostés par une campagne de cashback.
Le mois de mai n’est même pas fini, et il est déjà riche en signaux. Je te conseille de les suivre de près dans les semaines à venir, surtout pour les plateformes où tu as des billes.