Swaper baisse ses taux, TWINO abandonne l’immobilier locatif… Une chose est sûre : le mois de mai 2025 n’a pas été de tout repos pour les investisseurs. Entre décisions stratégiques fortes, ajustements de rendements et nouvelles fonctionnalités, l’actu crowdlending est dense. Alors, on perd de l’argent en crowdlending ? Pas forcément. Mais il devient plus que jamais essentiel de suivre les bons indicateurs.
Voici ce qu’il faut retenir ce mois-ci, que tu sois investisseur actif ou simple curieux du secteur.
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Bondora améliore sa gestion du risque
La plateforme Bondora a récemment publié une mise à jour complète sur sa stratégie de gestion du risque et la performance de son portefeuille. On y découvre une vision détaillée de la manière dont la plateforme traite les défauts, anticipe les pertes, et ajuste son approche marché par marché pour stabiliser les rendements sur le long terme.
Comprendre le risque de défaut chez Bondora
Un prêt est considéré en défaut chez Bondora lorsqu’il accuse plus de 90 jours de retard de paiement et que le contrat est résilié. Mais défaut ne signifie pas perte sèche : une fois ce seuil franchi, une procédure de recouvrement est activée. Selon les marchés, jusqu’à 70 % des montants peuvent être récupérés. La plateforme souligne qu’elle agit dans le respect des emprunteurs, en reconnaissant les difficultés financières ponctuelles, tout en restant ferme dans ses processus de recouvrement.
Pour anticiper les pertes éventuelles, Bondora s’appuie sur l’indicateur LGD (Loss Given Default), qui mesure le montant perdu après les paiements récupérés. Cet indicateur est essentiel pour estimer la rentabilité réelle à long terme.
PD12 et IRR : des indicateurs au vert
Le suivi de la PD12 (probabilité de défaut à 12 mois) reste au cœur du dispositif de gestion du risque. Cet indicateur, qui mesure le taux réel de défaut dans l’année suivant l’octroi d’un prêt, est en nette amélioration. La plateforme l’attribue à une meilleure évaluation des emprunteurs et à un affinement continu des modèles de scoring.
Conséquence directe : la rentabilité projetée (IRR) reste régulièrement au-dessus du rendement cible de Go & Grow à 6 %, avec un écart qui s’élargit d’année en année. C’est le signe d’un portefeuille mieux maîtrisé, qui combine croissance, liquidité et stabilité, tout en prenant en compte les défauts.
Une stratégie façonnée par les crises
Bondora indique que son approche actuelle a été forgée par deux événements majeurs : la consolidation de Go & Grow comme produit principal, et les défis traversés pendant la crise COVID et les changements réglementaires (notamment le plafonnement des taux d’intérêt en Finlande). Ces éléments ont poussé la plateforme à revoir ses modèles de prêt et à affiner sa stratégie d’acquisition.
D’après Juris Rieksts-Riekstiņš, Chief Credit Officer chez Bondora, c’est à partir du T3 2023 que la plateforme a enregistré sa meilleure différence entre taux d’intérêt et taux de défaut sur l’ensemble de ses marchés – un signe tangible du succès de cette refonte.
Évolution par pays
Voici les grandes tendances observées sur les marchés clés de Bondora :
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Estonie : optimisation continue, avec une performance devenue plus stable et prévisible. C’est ici que Bondora affiche sa meilleure marge PD12 / taux d’intérêt.
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Finlande : après un creux temporaire début 2023 lié à un ajustement réglementaire, le pays enregistre un net rebond. La PD12 est tombée de 14 % à 8,3 % entre le T3 2023 et le T1 2024. Ce marché représente environ 70 % du portefeuille global, ce qui rend cette amélioration particulièrement significative.
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Lettonie : en phase de lancement. Des taux de défauts élevés sont attendus au départ, le temps de calibrer les modèles et stratégies d’acquisition.
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Pays-Bas : excellent exemple d’agilité. L’entrée sur le marché a commencé au T2 2023, avec une première phase d’expansion suivie d’un affinement des critères de scoring. Résultat : la meilleure performance risque/rendement atteinte dès le T4 2023.
De manière générale, Bondora observe une baisse constante de la part des prêts en défaut, preuve selon elle de l’efficacité de ses ajustements.
Transparence et perspectives
La plateforme met en avant sa volonté de transparence : publication régulière de statistiques mensuelles, page dédiée aux données en temps réel, articles détaillés. Un billet de blog est d’ailleurs prévu pour présenter leur approche du recouvrement, étape par étape.
Enfin, Bondora rappelle que Go & Grow n’est pas sans risque. Il s’agit de capital à risque, et la liquidité quasi instantanée peut être suspendue si nécessaire, avec des paiements partiels à la clé. Le rendement reste plafonné à environ 6 % par an, mais dans un environnement maîtrisé et cohérent avec les profils visés.
Pour voir mon analyse de la plateforme, c’est par ici.
InRento : croissance solide et zéro défaut au compteur
La plateforme InRento, spécialisée dans le financement participatif immobilier, affiche une dynamique impressionnante en mai 2025. Son chiffre d’affaires pour 2024 atteint 1,16 million d’euros, soit une hausse de 53 % par rapport à l’année précédente. Pour replacer cette progression dans son contexte : les revenus étaient de 132 000 € en 2021, puis 322 000 € en 2022, avant de bondir à 758 000 € en 2023. La croissance est donc non seulement rapide, mais aussi régulière.
Deividas Urbanovičius, responsable des relations investisseurs, qualifie 2024 de « nouvelle année décisive », à la fois sur le plan financier et dans la poursuite de l’expansion à l’international. InRento a en effet franchi un cap : ses opérations couvrent désormais l’Espagne, l’Irlande, la Pologne et l’Italie, en plus de son marché d’origine, la Lituanie. Le volume total des projets cofinancés a plus que doublé en un peu plus d’un an, passant de 20 à 45 millions d’euros.
Du côté des performances pour les investisseurs, les résultats sont tout aussi positifs :
- Plus de 4,5 millions € ont été versés aux utilisateurs,
- Les rendements moyens dépassent les 12 % sur les projets clôturés,
- Et surtout, aucun défaut de paiement n’a été enregistré à ce jour.
Un tel palmarès place InRento dans une position rare sur le marché, en particulier au sein du segment immobilier, souvent perçu comme plus exposé aux retards et à la volatilité. Là où des plateformes comme LANDE ou Swaper font face à des prêts en souffrance (LANDE comptabilise 110 prêts en retard de plus de 90 jours, Swaper rapporte une hausse du taux de perte à 10,2 %), InRento parvient à maintenir un portefeuille sans accroc.
Par rapport à des acteurs comme Bondora, qui publie des indicateurs avancés comme le PD12 pour mesurer la probabilité de défaut, InRento se distingue surtout par son absence totale de défauts déclarés — un élément qui, à lui seul, en dit long sur la qualité du processus de sélection des projets.
Dans un marché où certaines initiatives comme TWINO Rentals ont dû être abandonnées faute de performance, le positionnement d’InRento semble au contraire validé par les résultats. Cette trajectoire s’inscrit aussi dans une tendance plus large : l’institutionnalisation progressive de l’immobilier alternatif. Entre 2019 et fin 2024, la part de ces actifs dans les portefeuilles institutionnels est passée de 5,5 % à plus de 13 %. InRento, bien qu’orientée retail, coche plusieurs des cases recherchées par les institutionnels : rendement stable, faible volatilité et absence de pertes en capital.
Enfin, même si aucune information n’indique qu’InRento utilise actuellement des outils d’analyse basés sur l’intelligence artificielle, l’ensemble de son historique suggère une excellente maîtrise du risque, qui pourrait s’appuyer à terme sur ce type d’outils déjà en place chez d’autres acteurs du crédit alternatif.
Bref, une plateforme qui monte, dans un secteur qui séduit. Pour info, une analyse de l’article est en préparation, inscris-toi à la newsletter pour etre informé quand elle sort.
LANDE : nouvelles fonctionnalités, bonus en cash et défauts sous contrôle
La plateforme LANDE, spécialisée dans les prêts agricoles garantis, continue de faire évoluer son offre en mai 2025. Plusieurs nouveautés ont été mises en place pour faciliter la vie des investisseurs et dynamiser les rendements, tout en maintenant une transparence appréciable sur les performances de son portefeuille.
Une nouvelle fonctionnalité pour anticiper ses investissements
LANDE a récemment intégré une option très attendue sur son marché primaire : l’affichage des “projets à venir” (kommende Projekte). Cette fonctionnalité permet aux investisseurs de planifier plus efficacement leurs placements, en visualisant à l’avance les opportunités qui seront bientôt disponibles. Un vrai plus pour celles et ceux qui souhaitent optimiser leur calendrier d’investissement ou limiter les périodes de cash drag.
Jusqu’à 5 % de cashback pour les nouveaux et anciens investisseurs
En parallèle, LANDE met en place plusieurs campagnes de cashback :
- La promo « Portfolio Booster » propose jusqu’à 2 % de cashback pour les investissements dans un seul projet, selon le montant investi :
- 0,5 % dès 500 €
- 1 % à partir de 1 000 €
- 2 % dès 5 000 €
- Pour les nouveaux utilisateurs, un bonus de 3 % de cashback s’applique sur tous les investissements réalisés durant les 30 premiers jours après inscription.
Des campagnes qui s’inscrivent dans la lignée d’autres plateformes du secteur (comme Indemo), mais avec un système clair et progressif.
Performances : entre croissance et vigilance sur les retards
Dans son rapport d’avril, LANDE indique avoir financé plus d’1 million € de projets sur le mois. Côté rentabilité, les prêts proposés affichent généralement des taux au-dessus de 10 %, même si l’auteur du rapport évoque un XIRR personnel de 8,10 % au 1er mai 2025 – un rendement net moyen, après déduction des effets des retards ou défauts.
Justement, sur ce point, LANDE joue la carte de la transparence. Le nombre de prêts en retard de plus de 90 jours est en légère hausse, atteignant 110 dossiers. La plateforme précise toutefois que la majorité de ces prêts est déjà sous procédure de recouvrement, avec certaines affaires en cours devant les tribunaux ou chez des huissiers. Mieux, des premiers remboursements ont déjà été obtenus via des ventes forcées en Roumanie. Une dynamique encourageante, d’autant que l’auteur du rapport note une baisse du taux de défaut dans son portefeuille personnel, ce qui suggère un rééquilibrage en cours.
Une plateforme en phase avec les réalités du marché
Dans le paysage du crédit alternatif, LANDE se distingue par son positionnement sur les prêts agricoles sécurisés, là où d’autres comme InRento visent l’immobilier ou Bondora les crédits à la consommation. Face aux évolutions récentes du secteur – abandon de certains produits comme TWINO Rentals, ajustements de taux sur Swaper ou Monefit, ou encore la montée en puissance des outils d’analyse assistés par intelligence artificielle – LANDE adopte une approche pragmatique : transparence sur les défauts, améliorations progressives des outils, et stimulation de la demande via des campagnes ciblées.
En résumé, la plateforme confirme son engagement à long terme : faciliter l’accès à des projets agricoles bien encadrés, tout en accompagnant les investisseurs avec des bonus, des outils pratiques, et une information claire sur la santé de son portefeuille.
Si tu veux en savoir plus sur le fonctionnement de LANDE, je t’ai préparé un dossier complet ici.
Lendermarket & Monefit : deux offres sous un même groupe
Les plateformes Lendermarket et Monefit font toutes deux partie de la même maison puisque tous les prêts sont émis par Creditstar. Quoique chacune évolue dans une direction bien marquée : l’une avec une offre de prêts à haut rendement, l’autre avec un produit de trésorerie liquide qui vient d’être remanié. Tour d’horizon de ce qui a changé en mai 2025.
Lendermarket franchit le cap des 500 millions €
Depuis son lancement en 2019, Lendermarket a permis d’investir plus de 500 millions d’euros sur sa plateforme, dont 68,5 millions € rien que pour 2024. Les investisseurs ont perçu 30 millions € d’intérêts cumulés, dont plus de 8 millions € pour la seule année 2024. Côté performance, le rendement annuel moyen constaté atteint un impressionnant 15,9 %.
La plateforme met en avant la simplicité d’utilisation, la transparence et la diversification possible entre plusieurs initiateurs de prêts. Un bonus de 2 % de cashback est également proposé aux nouveaux inscrits après 90 jours, ce qui vient renforcer l’attractivité pour les investisseurs en quête de rendement élevé dès les premières semaines.
Avec cette dynamique, Lendermarket confirme sa place parmi les acteurs les plus offensifs du marché du crowdlending en Europe.
Monefit SmartSaver : taux unique à 7,5 %, adieu les paliers
Du côté de Monefit, le produit SmartSaver connaît une évolution majeure. À partir du 10 juin 2025, le taux d’intérêt du compte principal passe à 7,5 %, contre 7,25 % auparavant. Mais cette hausse s’accompagne d’une suppression des taux bonifiés pour les gros dépôts (jusqu’à 8,33 % auparavant pour 80 000 € ou plus). Ce changement vise une simplification et une répartition plus équitable des rendements, en supprimant les avantages jugés excessifs de certains profils d’utilisateurs.
Pour ceux qui souhaitent viser plus haut, les Vaults à 6 mois restent disponibles, avec des taux jusqu’à 8,33 %, mais avec blocage des fonds pendant la période.
Côté promo, Monefit propose 0,5 % de cashback sur les dépôts réalisés dans les 90 premiers jours, et 5 € de crédit offert au premier versement. Dans le classement personnel du blogueur cité dans les sources, le XIRR observé sur SmartSaver est de 5,96 %, avec une place dans le top 5 des outils d’investissement liquides actuellement utilisés.
Deux approches, une même logique : rendement & accessibilité
Ces deux plateformes illustrent bien deux façons de piloter son allocation :
- Lendermarket pour aller chercher des rendements élevés sur des prêts à haut risque, avec la possibilité de diversifier,
- Monefit pour une gestion de trésorerie souple, accessible, avec des rendements constants et une liquidité quotidienne (hors Vaults).
Toutes deux partagent une stratégie commune : offrir des outils simples, lisibles et efficaces dans un univers d’investissement alternatif en pleine structuration.
Si tu veux savoir si Lendermarket peut correspondre à ton profil d’investisseur, je t’ai préparé une fiche complète ici.
Swaper baisse ses taux à partir du 1er juillet
Swaper annonce une baisse des taux sur ses droits de créance à court terme. Dès le 1er juillet 2025, les taux passeront de 14 % à 12 %, et de 16 % à 14 % pour les membres « Loyal ».
Les utilisateurs ayant configuré un auto-invest personnalisé devront adapter leurs paramètres avant le 30 juin, sinon les fonds risquent de ne plus être investis. L’option « Easy Invest », elle, s’adapte automatiquement.
En parallèle, Swaper a partagé les excellents résultats de Wandoo Finance, son principal initiateur de prêts :
- Revenus : 14,2 M€ (+133 % sur un an)
- EBITDA : 3,2 M€ (+148 %)
- Bénéfice net : 635 K€ (+860 %)
- Taux de pertes : 10,2 %, stable
Une analyse complète de Swaper t’attend dans cet article détaillé.
TWINO met fin à son offre Rentals : un retrait stratégique
La plateforme TWINO a pris une décision importante en ce mois de mai 2025 : l’arrêt progressif de son produit Rentals, dédié à l’investissement dans l’immobilier locatif. Une décision motivée par des performances en deçà des attentes et une volonté assumée de recentrer ses ressources sur des segments jugés plus prometteurs.
Pourquoi TWINO arrête Rentals
Lancée pour offrir une alternative immobilière aux investisseurs particuliers, l’offre Rentals n’a pas atteint les standards fixés par la plateforme. Selon TWINO, le produit n’a pas apporté la performance attendue, ni en termes de rendement ni de potentiel à long terme. Face à ce constat, la plateforme a préféré prendre les devants en annonçant une sortie ordonnée.
Les fonds investis, ainsi que les bénéfices générés par la vente des biens immobiliers sous-jacents, seront progressivement restitués aux investisseurs. L’objectif est double :
- permettre une réallocation vers des prêts ou des solutions plus performantes,
- et concentrer les efforts de l’équipe sur des projets à fort potentiel d’innovation, de croissance et de rendement.
Un retrait sous le signe de la transparence
TWINO s’engage à accompagner cette transition avec clarté et transparence. Les investisseurs auront accès à l’ensemble des états financiers, ainsi qu’aux données de performance par projet directement depuis leur espace personnel. La plateforme promet une communication continue tout au long de la liquidation des actifs.
Une décision stratégique dans un marché en mutation
L’arrêt de TWINO Rentals s’inscrit dans un contexte plus large où plusieurs plateformes ajustent leurs produits face aux performances réelles du marché :
- Bondora publie régulièrement ses taux de défaut (PD12) et met en avant sa stratégie de récupération.
- Swaper ajuste ses taux à la baisse pour suivre les tendances du marché.
- Monefit simplifie son offre SmartSaver en supprimant les bonus pour gros dépôts.
- Debitum, de son côté, a connu des fortunes diverses, avec une réussite sur un initiateur, mais une dégradation de note sur un autre.
En comparaison, InRento se distingue actuellement par une croissance exceptionnelle et l’absence totale de défauts sur ses projets immobiliers, ce qui souligne la difficulté de réussir dans ce secteur, même pour des acteurs établis.
Immobilier alternatif : des résultats contrastés
Alors que l’immobilier alternatif gagne du terrain dans les portefeuilles institutionnels, avec des qualités comme la stabilité des revenus ou la robustesse des locataires, cette tendance ne garantit pas pour autant la réussite des produits retail. L’expérience de TWINO Rentals illustre bien que, dans l’environnement P2P, la performance ne se décrète pas, elle se construit, projet par projet.
En résumé, TWINO fait le choix d’un retrait pragmatique et responsable, en assumant pleinement les limites rencontrées sur Rentals. Cette décision offre aux investisseurs la possibilité de réallouer leurs fonds dans de meilleures conditions et à la plateforme de se concentrer sur ses points forts.
Tu veux savoir ce que TWINO propose encore aujourd’hui et si la plateforme reste intéressante à suivre ? Je t’en parle dans cette analyse.
Les tendances du marché
L’IA révolutionne l’analyse crédit
L’intelligence artificielle générative transforme la manière dont les analystes accèdent et exploitent les données crédit. Grâce à des interfaces en langage naturel, les recherches sont instantanées, la conformité automatisée, et l’analyse bien plus rapide. Ces outils permettent également une navigation fluide dans des écosystèmes documentaires complexes, avec des garanties de sécurité de niveau entreprise (SOC2, permissions hiérarchisées…).
C’est une vraie rupture dans les usages, et probablement un futur standard dans les équipes d’analyse crédit.
Immobilier alternatif : la poussée institutionnelle
Les classes d’actifs immobiliers dits « alternatifs » (self-storage, médical, logistique frigorifique…) séduisent de plus en plus les investisseurs institutionnels. Leur part dans les portefeuilles est passée de 5,5 % à plus de 13 % depuis la pandémie, avec certains fonds US visant jusqu’à 40 % d’exposition.
Cette tendance gagne du terrain en Europe et en Asie, et pourrait à terme élargir les opportunités pour les plateformes actives dans le financement immobilier.
Ce qu’on peut retenir
Ce tour d’horizon montre à quel point le secteur du crowdlending reste en mouvement permanent. Certaines plateformes renforcent leur solidité (comme Bondora ou InRento), d’autres adaptent leurs offres pour rester compétitives (Swaper, Monefit), tandis que quelques-unes, comme TWINO, choisissent de faire le ménage pour mieux se repositionner.
Derrière ces évolutions, un fil rouge : la professionnalisation croissante du marché, l’intégration d’outils technologiques de plus en plus poussés (notamment l’IA), et une convergence entre attentes des investisseurs et exigences de performance.
Si tu investis déjà sur ces plateformes, ou si tu envisages de te lancer, garde en tête que les tendances globales ne remplacent jamais une bonne sélection individuelle. Et comme toujours en crowdlending : diversification, suivi régulier, et adaptation restent les maîtres mots.
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